Les Bosal en action, le NPA à leurs cotés

Publié le par npa

Vendredi les Bosal se sont une nouvelle fois mobilisés pour mobiliser leur emploi.

 

Les députés UMP sont présents uniquement parce qu'ils savent que l'emploi est devenu la préoccupation 1ère des français et que cette question sera au coeur des élections présidentielles puis législatives.

 

Après la visite de Philippe Poutou, candidat du NPA sur le site Bosal, une délégation du NPA Reims était présente pour soutenir les salariés dans leur lutte.

 

Ni le PS, ni le PCF, ni les verts, ni le PG n'étaient là...

 

Beine-Nauroy / Quelques avancées Mobilisés pour revitaliser Bosal

Publié par l’Union le samedi 19 novembre 2011

Tous les élus et l'Etat se sont mobilisés et se sont exprimés face aux salariés.

 

Tous les élus et l'Etat se sont mobilisés et se sont exprimés face aux salariés.

Tous les élus du secteur étaient autour des services de l'Etat et des salariés pour trouver de quoi revitaliser Bosal. Et sauver tout ou partie des 93 emplois supprimés.

C'EST un cortège plutôt joyeux qui s'est dirigé vers la mairie de Beine-Nauroy hier, en partant de Bosal : non, les 144 salariés n'ont pas reçu vraiment de bonnes nouvelles, mais gardent le moral pour se battre jusqu'au bout. Et après avoir patienté deux heures, ils ont applaudi le maire, Francis Floquet, et le conseiller général, Alphonse Schwein.

« Nous sommes tous mobilisés pour vous aider, dans cette période difficile, juste avant les fêtes. » La réunion d'hier, à la mairie de Beine, a permis quelques avancées. La première, c'est la garantie que la fabrication des galeries restera bien à Beine.

Rappelons que Bosal fabrique à la fois des galeries et des attelages, et que ce sont ces derniers que la direction du groupe, qui compte 36 usines dans le monde, a décidé de ne fabriquer que sur deux sites, en Allemagne et en Hongrie.

D'où les 93 licenciements prévus. Les élus de Beine étaient très entourés hier : 25 personnes autour de la table, dont le sous-préfet Michel Bernard, la représentante du préfet, Mme Miel, Alphonse Schwein (conseil général), Arnaud Robinet (député), Yves Detraigne (sénateur), Guy Mouchel (président de la communauté de communes du Mont de Berru) et la direction du travail.

Tous mobilisés pour faire comprendre à Claude Lecomte, directeur du site depuis le 1er octobre, que les collectivités n'avaient pas mis 500 000 euros de fonds publics dans Bosal pour rien ! « Il faut dire stop à ce genre de pratiques » lançait le très remonté Alphonse Schwein.

La 2e avancée, c'est d'avoir fait comprendre aux dirigeants de Bosal qu'un projet de revitalisation est forcément concomitant au Plan de sauvegarde de l'emploi, ce dernier pouvant être refusé par les autorités, car il ne mentionne pas, pour l'instant, de reclassement des salariés.

Claude Lecomte avait annoncé un projet de revitalisation pour février-mars, il sera donc obligé d'aller plus vite. Il s'agit de diversifier les activités du site, en bref de trouver du boulot quand il n'y aura plus d'attelages à fabriquer. Pour sauver le plus grand nombre d'emplois.

Publié dans Vie locale

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